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06 La Maison Barberini, dit le Château
Le Château, le Vieux Clocher, ainsi que la Maison Trisconi (sommet de la rue des Recas, en dessous de la Menuiserie) font partie des plus anciens bâtiments du village de Vionnaz.
Pour en savoir plus sur le musée en plein air
Bâtisse crée au début du XVIIe siècle, la tour date de 1613 et la porte de 1637. L’immeuble a été rénové en 1950 et 1990.
De la famille Barberini, Jean se fait « alberger » en 1526 un fonds à Vionnaz par Jean de Montfalcon, prieur de Lutry et seigneur de Vionnaz. La famille émigre à Sion. Pierre, reçu patriote en 1643, puis bourgeois de Sion l’année suivante. La famille fournit deux bourgmestres de Sion : François-Emmanuel 1760-1764 et Joseph-Emmanuel, banneret 1781, bourgmestre en 1784.
Extrait de Extrait de « Le château de la Porte-du-Scex, à Vouvry. Construction (1672-1678) », Patrick ELSIG
En 1672, la Diète décide de construire pour le châtelain de Vionnaz-Bouveret une habitation près du poste de garde de la Porte-du-Scex. Que le dit châtelain ne s'installera jamais dans sa nouvelle demeure (à Vionnaz) est un problème sur lequel nous ne nous étendrons pas puisqu'il n'a pas d'influence sur la construction du château de la Porte-du-Sex.
La Diète décide encore de nommer Petermann Barberini inspecteur des travaux. Ce dernier est le fils d'un autre Barberini, originaire de Vionnaz, dont l'ascension sociale a culminé avec le statut de patriote, reçu en 1643, puis de bourgeois de Sion, obtenu l'année suivante. Sa mère, Etiennette de Nucé, est également issue d'une importante famille noble du Bas-Valais. Au moment où on lui confie la responsabilité de la construction de la Porte-du-Scex, Petermann Barberini est grand-châtelain de Sion.
Quelques châtelains du Château de Vionnaz
- Gasner, Augustin (1694-1761) châtelain de Vionnaz-Bouveret de 1719 à 1721. 53-55, 58
- Julier, Jean major du dizain de Loèche châtelain de Vionnaz-Bouveret de 1741 a 1749. 53
- Wyss Joseph (mort en 1769) major du dizain de Rarogne, châtelain de Vionnaz-Bouveret de 1721 à 1723. 53
- Le 3 juin 1723. Reconnaissance pour la construction du moulin de la Pallaz signée dans la Maison des Seigneurs Barberin en présence des témoins, l’éminent Jacques Emmanuel Barberin, du major et honorable Maurice Mariaux
Explication du terme de châtelain dans le Bulletin paroissial de Vionnaz. Mai 1923.
CHAPITRE IX – L’administration de la justice. « Le droit d’administrer la justice revenait au prieur à titre de seigneur du lieu. Or celui-ci avait, pour le représenter dans la localité, un juge, qui fonctionnait en première instance. Cet officier portait le nom de métral ou même de châtelain qui, un délit commis, même le vol, l’homicide ou l’adultère, procédait à une information juridique, recherchait les coupables pour les juger.
Comme il fonctionnait au nom du prieur de Lutry dans toutes les causes civiles et criminelles, assisté du curial ou notaire, souvent, ……. » Voir Maison Barberini ( ?)
En résumé
Le Château de Vionnaz, selon une décision de la Diète en 1672, était destinée à l’origine à recevoir la garde du Château de la Porte-du-Sex. Il devait également abriter le châtelain du Bouveret-Vionnaz, mais pour différentes raisons il ne l’a jamais habitée.
Les travaux de construction ayant été inspecté par Petermann Barberini le bâtiment a reçu le nom de Maison forte Barberini à Vionnaz. Au cours du temps, la maison prenait le nom de son habitant, syndic ou métral… C’est ainsi que l’on trouve la Maison Barthélémy Dufour lorsque le père de Michel Dufour l’habitait lors de l’incendie de Vionnaz en 1800.
Au cours des ans, de nombreuses ouvertures ont été rajoutées aux façades pour améliorer son habitabilité.
Le château est propriété d’un privé depuis 1950, il est difficile d’avoir une influence sur son aspect extérieur malgré plusieurs tentatives en particulier en 2001 où les réfections du toit et des façades n’ont pas été réalisées dans les règles de l’art.